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Offrir des fleurs... un désastre écologique !

14
fév.
Offrir des fleurs... un désastre écologique !

Et si on évitait les fleurs cette année pour privilégier un moment à partager en amoureux et pourquoi pas un séjour en Corse Orientale ?

Le commerce des fleurs est particulièrement polluant et on vous explique pourquoi.

« Roses, lys, chrysanthèmes… Les fleurs utilisent beaucoup plus de pesticides et d’engrais chimiques que la plupart des cultures agricoles. Aux Pays-Bas, premier producteur européen de fleurs coupées, environ 106kg de pesticides sont utilisés par hectare de roses et environ 135 kg par hectare de lys, soit en moyenne 30 fois plus que pour les cultures de légumes.

Ces pesticides polluent également l’eau et les sols du Kenya qui produit 1/3 des fleurs coupées vendues dans le monde. Dans le pays, de nombreuses fermes à fleurs se concentrent autour du lac Naivasha. En plus des produits chimiques, elles utilisent de grandes quantités d’eau et contribuent à l’assèchement du lac.

Le marché mondial des fleurs est aussi très gourmand en énergie. Qu’elles viennent du Kenya, d’Ethiopie ou d’Amérique Latine, les fleurs des pays du Sud sont majoritairement transportées en avion consommant beaucoup de carburant et émettant beaucoup de CO2.

Et il y a pire : selon une étude britannique, une rose produite sous serre aux Pays-bas produirait 6 fois plus de CO2 qu’une rose du Kenya. En cause : l’énergie dépensée pour chauffer et éclairer la serre. En moyenne, une seule tige de rose c’est 1kg de CO2 soit l’équivalent de 5 km en voiture.

Et pourtant offrir des bouquets plus verts c’est possible. Il existe des fleurs « bio » sans pesticides. Autre solution plus répandue : le mouvement « slow-flower ». Le principe ? Des fleurs de saison vendues en circuits courts. Né en Angleterre, ce mouvement s’est développé dans de nombreux pays. Pour repérer ces fleurs aux Etat-Unis, il y a un label « Certified American Grown ». Pour repérer ces fleurs en France il y a le label « Fleurs de France ».

Nécessitant moins de pesticides et parcourant moins de kilomètres, ces fleurs sont plus respectueuses de l’environnement. C’est aussi une bonne nouvelle pour les abeilles : dans les magasins européens des substances toxiques pour elles étaient présentes dans près de 80% des plantes à fleurs testées. »

Source : Brut, Greenpeace 2014

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