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La logistique des déchets liés aux huiles usagées issues de nos activités économiques en Corse soulève aujourd’hui de nombreuses problématiques environnementales.
“Un litre d’huile alimentaire usagée pollue 1000 litres d'eau de nappe phréatique. Si on transforme ce litre en savon, il disparaît dans la nature à 98% en 28 jours.” a affirmé le fondateur de la Centrale Corse Bio.
Ces deux associés ont lancé le pari fou de revaloriser les huiles usagées de Corse issues d’activités économiques telles que la restauration, par la production de savons d'entretien liquides destinés aux professionnels.
Un parti pris innovant et ambitieux qui ne cesse d'attiser la curiosité.
D’après Philippe Salvi, “ Ces savons industriels qui traversent toute l’Europe pour venir chez nous, génèrent une part importante d’empreinte carbone. C’est pourquoi nous devons favoriser l’économie circulaire ”
Une gamme engagée de produits composés uniquement de trois ingrédients, destinée à un usage ménager quotidien ou professionnel pour l'entretien mécanique, nautique et industriel.
Nos industriels nous ont toujours habitués à introduire des produits moussants et très odorants dans notre quotidien. Ces normes, malheureusement devenues universelles, nous rendent sceptique à l’idée d’utiliser des produits neutres, sans odeur, ne générant pas mousse.
Centrale Corse Bio a opté pour une stratégie protectrice de l’environnement et de l’homme en toute transparence.
Ainsi, en ne générant aucune mousse, nous réduisons notre consommation d’eau durant leur utilisation et la composition des savons ne présente aucun perturbateur endocrinien ou autre substance néfaste habituellement utilisée par les industriels.
Avec un avenir prometteur, un nouveau projet de biocarburant devrait voir le jour d’ici cinq ans pour Centrale Corse Bio, toujours engagée dans la promesse de créer un produit qui ne pollue pas, ni dans sa production, ni dans sa fabrication, ni dans son usage.
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Ecrit par Camille Castellon
Le 09/04/2021